donderdag 9 juni 2011

4) Dynamique de la situation (par A. van Croesdijk, 3672522)

La dualité linguistique
Depuis quinze siècles, il existe deux types de Belges : la Belge germanique, dont la langue est de la famille germanique, et la Belge latine, dont la langue se base sur le latin. En Belgique, il s’agit d’une distinction entre les néerlandophones et les francophones. C’est une bipolarisation qui est renforcée par le fait que la Wallonie et la Flandre sont aussi séparées en ce qui concerne la politique. Depuis un siècle et demi, la division nationale a transformé l’identité des Belges et même l’identité de l’état. On peut dire qu’il n’y a pas une « vraie » Belge mais seulement un vrai Wallon ou Flamand.

En ce moment, il y a une extension de la langue française.  A Bruxelles, qui est d’origine flamande, les gens parlent de plus en plus français. C’est logique parce que la Bruxelles s’oriente au marché international et le français est plus parlé que le néerlandais. Pourtant, une raison de parler français est aussi que les Bruxellois ont honte de parler néerlandais. En outre, la ville universitaire Louvain devient progressivement francophone.

Le français vs les langues régionales
Entre le français et le néerlandais il y a une grande lutte. La lutte a toujours été présente, déjà depuis le Vème siècle, commencée par les Gaulois. En 1830, il y avait une élite francophone qui consistait aux francophones aristocratiques, bourgeoises, religieuses et laïques. Cette élite a voulu de faire la langue française la langue de la Nation belge. C’était une langue établie comme supérieure aux autres langues. A cause de cette domination et de la pauvreté des flamands, les flamands ont fondé le mouvement flamand, pour se défendre. Pour les flamands, la langue française est la langue d’une domination culturelle, sociale et politique. La lutte n’était pas seulement une lutte entre les langues, mais aussi une lutte d’identité. Les deux guerres mondiales ont augmenté le contraste, en opposant le monde germanique au monde latin. Aujourd’hui, comme État fédéral, les deux sont habitués à vivre ensemble dans un pays.
Pourtant, la lutte n’a pas encore fini. Il y a une grande discrimination, surtout à côté des Flamands. A Bruxelles, par exemple, les employés municipaux ont été interdits de parler français et les panneaux de signalisation sont souvent écrits en néerlandais. Bruxelles est estimé comme la capitale de l’Europe et doit être ouvert pour toutes les nationalités et langues.

Le futur du français
Évidemment, on a besoin d’un changement pour résoudre les problèmes entre les Belges germaniques et les Belges latines. La séparation entre les deux est une solution probable. Surtout les problèmes linguistiques, sociaux, politiques et culturels disparaîtront. Une autre solution peut être d’unir les Pays-Bas et la Flandre. Le seul problème qui reste cependant est la Bruxelles, qui fera partie des Pays-Bas. C’est donc un problème trop difficile de résoudre tout simplement. Pour le moment, la dualité linguistique est quelque chose à laquelle les Belges devront se débrouiller.
Bibliographie
Belgique française : « La question belge. Flamands, Wallons et Bruxellois. » 16-12-2010. http://www.belgique-francaise.fr/1-1-la-question-belge-flamands-wallons-et-bruxellois/1-1-la-question-belge-flamands-wallons-et-bruxellois
Centre d’études Jacques Georgin : « La lutte contre les discriminations basées sur la langue » 22-09-2010. http://cejg.be/spip.php?article25

France 2 : « France2 sur les discriminations flamandes » 09-04-2010.
http://www.youtube.com/watch?v=qygv1gaIKlk