zaterdag 28 mei 2011

2 La situation linguistique: variétés linguistiques et fonctions des langues différentes (C.L. van Straten, 3659704)

La Belgique est un pays où on utilise beaucoup de langues différentes. On y parle trois langues officielles, c'est-à-dire le néerlandais, le français et l'allemand. Pourtant, la constitution et la loi du 8 novembre 1962 (qui fixe les frontières linguistiques et en faisant cela change les frontières des provinces, communes et arrondissements,  Parlement de la Communauté française - Fédération Wallonie-Bruxelles, 2011) ont défini quatre régions linguistiques en Belgique. C'est à cause de la région bilingue autour de Bruxelles, appelée la région de Bruxelles-Capitale, où on parle soit le néerlandais, soit le français. Sur la carte si-dessus vous voyez les régions linguistiques de la Belgique.




La région néerlandophone
La Belgique compte à peu près 10,4 millions d'habitants, dont 57,6% habitent dans la région néerlandaise (Stassen, 2011).
Dans tous les pays et alors aussi en Belgique, on parle à part des langues officielles aussi des dialectes et des langues régionales. Les dialectes sont des descendants des dialectes parlés au Moyen Age autre que le francien, qu'on parlait dans la région de Paris. Par contre une langue régionale est basée sur le français standard (qui est la version moderne du francien) mais avec des particularités régionales. Les locuteurs ont l'illusion de parler le français standard, malgré que les locuteurs d'un dialecte savent bien qu'ils ne le parlent pas (1er cours de TK1, 2011). Les dialectes les plus importants de la région néerlandophone sont le flamand, le brabançon et le limbourgeois. Surtout en Flandre, le néerlandais est plutôt une langue de communication formelle.

La région germanophone
Avec environ 70.000 locuteurs, l'allemand est beaucoup moins bien représenté que le néerlandais (Stassen, 2001). On parle dans la région allemande surtout le francique: c'est un ancien dialecte allemand.

La région francophone
Voilà la région la plus intéressant pour ce blog. Avec 32,4% de la population (3,3 millions d'habitants, Stassen, 2001), cette région se met à la deuxième place après la région néerlandaise. Dans la plus grande partie de la région on parle le français standard, mais bien sur il y a aussi des provinces où on parle des dialectes.
Dans la province du Hainaut par exemple on parle le Wallon, mais aussi le Picard qui provient de la région française Nord Pas-de-Calais. L'UNESCO a fait une recherche sur le nombre de locuteurs du Picard en Belgique et a constaté qu'il y en a au moins 200.000 (Lindsay, 2011), ce qui veut dire que 6% des gens qui habitent dans cette région parlent ce dialecte.  Je n'ai pas pu trouver beaucoup des exemples des expressions utilisées par les locuteurs, à part de quelques-unes sur Wikipédia. Vous en voyez deux si-dessous:
"- Ferme eut'bouque tin nez i vô queire éd'dins! = Ferme ta bouche, ton nez va tomber dedans! → Reprends-toi, fais quelque chose!" (Wikipédia, 2011)
"-Té veux m'l'intiquer pa'ch'gros bout! = Tu veux l'introduire par l'extrémité la plus large! → Tu veux me faire croire à des choses invraisemblables!" (Wikipédia, 2011)
Sur la carte suivante vous voyez les trois parties de la Belgique où on parle le Picard.


Languages of Belgium, Luxembourg and Netherlands



Les différents dialectes de la région francophone sont surtout parlés à la maison et avec des amis. Le français standard est utilisé dans les situations plus formelles. C'est la langue d'enseignement, du travail et plus généralement de la vie publique. De plus, les locuteurs du Wallon sont en voie de disparition, ce qui donne plus d'espace au français standard.

La région Bruxelles-Capitale
La région Bruxelles-Capitale compte 960.000 habitants. 70% des gens sont francophones, 10% sont néerlandophones. Les 20% qui nous restent sont des allophones, c'est-à-dire qu'ils parlent une langue étrangère comme par exemple le marocain ou l'italien (Stassen, 2001).
Les francophones (qui donc représentent 70% de la popupation) sont très fiers de leur langue. Ils prétendent qu'au moins 85% de la population dans la région Bruxelles-Capitale sont des locuteurs du français. A cause de cette fierté et aussi celle des néerlandophones il y a une lutte incessante entre ces deux groupes opposés dans la région Bruxelles-Capitale.
Un des résultats de cette lutte est qu'actuellement la musique française aussi bien que la musique néerlandaise avaient été bannis du métro bruxellois. Selon les autorités le risque que les locuteurs des deux langues se disputeraient en entandant de la musique dans la langue de l'adversaire était trop grand, alors on n'y entendait que de la musique anglaise (Di Prima, 2011). En ce moment par contre, on est en train de changer cette situation petit à petit. Pour commencer 70% des chansons sera en anglais, 10% en différentes langues étrangères. Le français et le néerlandais occuperont tous les deux 10% de la programmation (Dames, 2011).


Bibliographie


"Belgique". Organisation internationale de la Francophonie. Web. 28-05-2011. http://www.francophonie.org/Belgique.html

Dames, Martin. "La chanson française de retour dans le métro bruxellois". Lesoir.be. 26-05-2011. Web. 12-06-2011. http://www.lesoir.be/regions/bruxelles/2011-05-26/la-chanson-francaise-de-retour-dans-le-metro-bruxellois-842187.php


"Les lois linguistiques". Parlement de la Communauté française de Belgique Wallonie-Bruxelles. Web. 28-05-2011. http://www.pcf.be/ROOT/PCF_2006/public/parlement/etat/lois_linguistiques.html

Lewis, M. Paul. "Languages of Belgium". Ethnologue: Languages of the World, 6ème édition. SIL International. Dallas, Texas. Print. 12-06-2011. Version Internet: http://www.ethnologue.org/show_map.asp?name=BE&seq=10

Lindsey, Kate Lynn. "Qu'est-ce qui disparaît avant la mort d'une langue?". Honors Capstone Paper - May 2011. Mai 2011. Pp. 11. Web. 11-06-2011. http://katelynnlindsey.weebly.com/senior-thesis.html

"Picard". Wikipédia - L'encyclopédie libre. 10-06-2011. Web. 11-06-2011. http://fr.wikipedia.org/wiki/Picard

Prima, Corentin di. "Pas de chansons en français et néerlandais dans le métro". Lesoir.be. 25-05-2011. Web. 28-05-2011. http://www.lesoir.be/regions/bruxelles/2011-05-25/pas-de-chanson-en-francais-et-neerlandais-dans-le-metro-842090.php

Stassen, Albert. "L'État Belge". L'aménagement linguistique dans le monde. 06-05-2011. Web. 28-05-2011. http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/belgiqueetat_demo.htm

vrijdag 27 mei 2011

3. Le statut du français (par J. Esselink, 3694992)

3. Le statut du français

Introduction : la promotion du français par La Communauté française de Belgique
La Belgique est divisée en trois communautés (flamande, française, et germanophone).  « La Communauté française de Belgique est une collectivité politique au service des francophones belges. Elle dispose d'un Parlement, d'un Gouvernement et de Services publics. » (site officiel de cfwb).  Les deux premiers utilisent depuis le 25 mai dernier la nouvelle appellation  Fédération Wallonie-Bruxelles. « Le Gouvernement de la Communauté française est chargé de l'exécution des décrets qui ont été adoptés par le Parlement. Ce dernier est l'assemblée représentative de la population de la Région wallonne de langue française et des francophones de la Région de Bruxelles-Capitale.» (Web cfwb, gouvernement et parlement) 

                           Logo de la communauté française de Belgique (Source: site cfwb:08-06-2011)
Le parlement de la communauté française a des compétences qu’on attendrait d’un parlement comme l’enseignement, la santé, l’aide sociale et les relations internationales. Cependant il est intéressant de constater que le parlement ait aussi la défense de la langue française dans sa portefeuille culturelle et linguistique. (Web pcf, compétences).
Ceci montre que la langue française est encore considérée comme le fondement d'une identité et d'une culture. Pour pouvoir défendre et protéger la langue française l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts et l'Académie de Langue et de Littérature française ont été créées. (Web pcf, Le Parlement)

En 1985 le Conseil de la langue française a été créé afin de rassembler des linguistes, des spécialistes, des juristes, des journalistes et des scientifiques réputés qui, eux aussi veulent que la langue française soit protégée et puisse se développer et s’évoluer.
Une autre donnée intéressante est que c’est de la Communauté française belge que viennent deux des plus illustres grammairiens de la langue française : Maurice Grevisse et Joseph Hanse . Le Bon usage et Le Nouveau dictionnaire du français moderne, qui ont été réédités beaucoup de fois, sont des travaux fameux et indispensables à tous les partisans de la langue française. (Web pcf, Le Parlement)

3.1 Institutions qui fonctionnent en français ou en néerlandais
Ci-dessus on a montré le rôle du politique dans le domaine de la langue française en donnant l’exemple du parlement de la communauté française.
l’État a réglementé d’une manière stricte l’emploi des langues dans des différents domaines publics, comme dans l’enseignement, l’armée, la justice et la vie parlementaire.  C’est la région linguistique qui détermine dans quelle langue tous ces domaines fonctionnent, mais c’est le citoyen qui se conformera à la réglementation. (Stassen)

Education :
L’éducation belge est réglée par les trois communautés. Il n’y a presque plus d’institutions belges, mais des institutions néerlandophones, francophones en germanophones. En Flandre la langue véhiculaire est le néerlandais, en Wallonie, c’est le français. (Algemene informatie, Nuffic)
En 1963 la loi concernant le régime linguistique dans l'enseignement a été fixée qui en général dit en quelle langue la formation doit être donnée (avec des exceptions). Globalement c’est donc le néerlandais en Flandre et le français en Wallonie. Bruxelles ne connaît pas de formation bilingue. L’éducation y est soit en néerlandais, soit en français. Dans la région bruxelloise on est libre de choisir une institution néerlandophone ou francophone. (Steunpunt taalwetwijzer)


La SNCB
La Compagnie ferroviaire nationale la SNCB fait ses annonces dans les trains dans la langue de la région linguistique on le train se trouve. Ainsi sur un itinéraire d’Anvers à Charleroi par exemple on n’utilise que le néerlandais au début, suivi par les deux langues officielles, de nouveau le néerlandais pour finir en français. (Taalstrijd in België)

3.2 La relation entre le français et le néerlandais en Belgique

Comme on a vu, la Belgique présente une situation linguistique complexe avec trois langues officielles (le néerlandais en Flandre, le français en Wallonie et l’ allemand en région germanophone). En plus on connaît la région bilingue autour de Bruxelles. On a vu qu’en Flandre on parle encore des dialectes flamands et en Wallonie on a encore des dialectes romans. Aussi la région germanophone connaît des dialectes.
Comme les dialectes sont surtout parlés à la maison, et l’allemand est une langue minoritaire, on se concentre ici sur les deux langues officielles et la relation entre elles.

Source: gaullisme.fr (10-06-2011)

C’était en 1963 qu’une loi a fixé la frontière linguistique et qui déterminait si désormais le néerlandais ou le français serait la langue officielle. La loi de 1963 a aussi instauré le bilinguisme dans les dix-neuf communes de Bruxelles et des « facilités » pour les francophones habitant six communes flamandes de sa périphérie. En plus l’emploi des langues dans l’enseignement a été réglé.

On a vu que le parlement de la communauté française joue un grand rôle sur le plan linguistique. Il a par exemple attiré, à plusieurs reprises, l'attention de tous les francophones, Bruxellois et Wallons, sur les droits et les devoirs qu'ils ont à l'égard de leur langue. (web pcf.be, le Parlement)




Le parlement de la Communauté française de Belgique (Source : site web officiel de la Communauté française de Belgique, 08-06-2011)

Quelques exemples pris du site officiel du Parlement de CFWB:
- En 1978 est voté le décret interdisant "tout recours à un vocable d'une autre langue" dans des textes légaux, administratifs, publicitaires ou sociaux rédigés en français.

- En 1989, le Parlement de la Communauté française adopte la Charte de la langue française qui rappelle dans son premier point que "tout membre de la Communauté française a le droit de voir respecter sa langue et sa culture à l'intérieur des frontières du Royaume".

- en février 1991, une résolution est votée tendant à garantir l'emploi du français dans les manifestations et réunions culturelles ou scientifiques

3.3. Les conséquences politiques et linguistiques

La politique intervient dans la vie linguistique en Belgique par sa Constitution et ses lois. La Constitution garantit la liberté des langues chez les citoyens belges, ce qui implique que chaque Belge est libre d’utiliser n’importe quelle langue dans ses relations privées, et d’écrire ou de publier dans n’importe laquelle langue. Cependant, comme on a vu ci-dessus, l’État a réglementé d’une manière stricte l’emploi des langues dans des différents domaines publics où la région linguistique détermine dans quelle langue ces domaines fonctionnent. C' est donc le citoyen qui se conformera à la réglementation.
Ainsi, le statut linguistique pourrait être déterminé selon trois critères d'après Stassen : 1. le lieu de résidence, 2. la scolarité et 3. le choix libre des individus.

1. Le lieu de résidence :

Le lieu de résidence détermine la langue parlée. En principe, lorsqu’un individu vit dans une commune appartenant à une région linguistique donnée, celui-ci doit parler la langue de cette région dans ses relations avec l’État, soit le néerlandais en Flandre, soit le français en Wallonie (soit l’allemand dans la région germanophone).  Ce critère a comme conséquence que quand une famille déménage hors de sa région linguistique, elle doit désormais appliquer une autre langue dans ses contacts avec l’État (mais pas dans sa vie privée).

2. La langue de la scolarité :

Le statut linguistique pourrait également être déterminé selon la langue dans laquelle la scolarité s’est déroulée ou la langue dans laquelle le dernier diplôme a été obtenu. Ceci détermine le «rôle linguistique» au sein des diverses fonctions publiques fédérales, régionales et communales, notamment dans la région bilingue de Bruxelles. Certains examens de recrutement ou de promotion ne sont accessibles qu’à des candidats de l’un ou de l’autre rôle linguistique, parce qu’on essaye de préserver l’équilibre linguistique. A Bruxelles par exemple, les juges n'ont le droit de siéger que dans la langue de leur diplôme.

3. Le choix libre dans les communes à statut spécial

Le choix individuelle pour une certaine langue est seulement permis dans les communes bilingues (Bruxelles) et les communes à statut spécial, c’est-à-dire les «communes à facilités» (les six communes de la périphérie bruxelloise, les dix communes de la «frontière linguistique» et les cantons germanophones). Ce libre choix du statut permet, par exemple, d’obtenir des informations de la part de l’Administration ou de recevoir son instruction dans une langue autre que celle attribuée officiellement à la commune. Par exemple : Une Bruxelloise flamande peut posséder une carte d’identité en français (son dossier administratif communal étant rédigé en français, «sa» langue administrative), parler le néerlandais à la maison, le français au travail, envoyer ses enfants dans les écoles flamandes et voter pour les partis politiques flamands. (Stassen)
On peut conclure que les pratiques linguistiques sont très complexes en Belgique, ce qui est une conséquence de la lutte incessante entre les néerlandophones et les francophones.


Bibliographie:

"Algemene informatie België, onderwijs en stage", Nuffic. Web: http://www.nuffic.nl/nederlandse-
studenten/landen/landen-a-k/belgie  (11-06-2011)

"Communauté française de Belgique" Wikipédia.fr. Web: http://www.wikipedia.fr/Resultats.php?
q=belgique+francophonie&projet=article (07-06-2011 )

"Le Parlement et le Gouvernement ont adopté la nouvelle dénomination, Fédération Wallonie
Bruxelles" Communauté française de Belgique (31-05-2011) Web: http://www.cfwb.be/index.php?
id=portail_detail_actualite&tx_ttnews[tt_news]=900  (07-06-2011)

  
"Les compétences du Parlement, Défense de la langue française", Parlement de la Communauté française de Belgique Wallonie-Bruxelles. Web: http://www.pcf.be/ROOT/PCF_2006/public/parlement/competences/langues.html (04-06-2011)

"Présentation" Communauté française de Belgique. Web:
http://www.cfwb.be/index.phpid=portail_cfwb  (07-06-2011)

 Stassen, Albert, "L'État Belge, Données démolinguistiques" Trésor de la langue française au Québec Web. (06-05-2011) :  http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/belgiqueetat_demo.htm (04-06-2011)

 "Steunpunt taalwetwijzer, het taalgebruik in het onderwijs", Vlaanderen.be. Web: http://brussel.vlaanderen.be/onderwijs.html (11-06-2011)
  
"Taalstrijd in België", Wikipedia, de vrije encyclopedie. (14-05-2011) Web: http://nl.wikipedia.org/wiki/Taalstrijd_in_Belgi%C3%AB (08-06-2011)

 

La situation géographique et historique du français en Belgique (par F. Hovers)



  1. Situation géographique et historique du français en Belgique

1.1  Situation géographique du pays


(Source : "Belgique - France-Diplomatie-Ministère Des Affaires étrangères Et Européennes." Redirection. Web. 11 Juin 2011. <http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/belgique_176/index.html>.)

La Belgique se trouve en Europe centrale.
Dans le Sud elle est limitrophe de la France et au Nord des Pays-Bas et de la mer du Nord.
À l’Est elle confine à l’Allemagne et le Luxembourg.

1.2.Présence de pays où on parle français dans la région

La communauté française (la Wallonie) est située dans le sud, et avoisine donc la France.
À cause de sa position centrale, le territoire belge a longtemps était terrorisé par des envahisseurs étrangers. La proximité de la France a bien sûr des conséquences linguistiques.

1.3.Le contexte historique qui fait qu’on parle français dans ce pays.

L’histoire de la Belgique est très complexe, la vraie Belgique comme on la connaît aujourd’hui, n’existe pas depuis très longtemps.
Les Wallons et les Flamands partagent la même histoire, ils ont les mêmes ancêtres. Cependant, ils ne parlent pas la même langue.

Au Moyen Âge la Belgique actuelle était divisée en ce qu’on appelle des petites principautés. La Flandre faisait partie de la France. Pendant le règne du Philippe III le Bon le territoire belge faisait partie des Pays-Bas Bourguignons. Le français était utilisé comme la langue de l’administration.

En 1477 Marie de Bourgogne a épousé Maximilien d’Autriche, par conséquent les provinces belges sont  passé sous le contrôle de la dynastie des Habsbourg, la dynastie autrichienne.
Plus tard le territoire était dominé par le pouvoir espagnol.
À cause des ces changements politiques il n’y avait pas une langue universelle. C’était un époque où beaucoup de différents dialectes étaient parlés (comme par exemple le picard et le flamand).
Le français étaient seulement parlé par la noblesse française qui s’installaient dans les grandes villes belges.

En 1493 la situation politique change de nouveau. Le mariage entre le souverain des Pays-Bas (et donc aussi les provinces qui appartiennent aujourd’hui au territroire belge), Philippe le Beau, le fils de Maximilien d’Autriche et l’héritière de la maison d’Espagne à donné naissance à les Pays-Bas espagnols.Leur fils s’appelait Charles Quint, sa langue maternelle était le français.
Le fils de Charles Quint, Philippe II est élevé en Espagne. Il ne connaissait donc pas le néerlandais, et seulement un peu de français. Il avait peu d’attention pour le bien-être du peuple néerlandais et belge. Pendant sa règne la guerre recommence. La France se bat contre son pouvoir.

En 1581 les Provinces-Unies se sont formées qui comprenaient les provinces dans le Nord de la Belgique actuelle. Le Sud était encore occupé par le pouvoir Espagnol. La langue qui était parlé dans le Nord était un dialecte néerlandais.
Dans le Sud il y avait une multitude de dialectes néerlandais. À cause des différences entre ces dialectes, le français est devenu plus populaire, surtout dans les couches sociales les plus élevées. Le néerlandais était vu comme la langue des pauvres.

En 1713 le territoire belge est passé au pouvoir de l’empereur d’Autriche.
À Bruxelles la plupart de la population parlaient le brabançon (un dialecte proche du flamand). Le reste des habitants parlait le français. Néanmoins le français était la langue du pouvoir, il était employé dans le domaine administratif. Pour des flamands qui voulaient travailler dans ce domaine, il était donc nécessaire d’apprendre le français.

Mais de nouveau, le peuple n’était pas content et en 1787 la révolution brabançonne est commencée. La France s’est aussi mêlée dans la bataille, et en 1794 elle a vaincue l’Autriche.
En 1795 le territoire belge est divisé en neuf départements français.

Quand la Belgique est finalement reconnue comme pays indépendant en 1830, le français s’impose comme langue officielle, surtout parce que la partie la plus prospère de la population est francophone. Dans le domaine industriel la Wallonie joue un rôle important en Europe, avec le développement des mines de charbon. Tandis qu’en Flandre l’agriculture est l’acitivité économique principale.

Cela est donc la base linguistique pour la Belgique au début du Xxe siècle.


La bibliographie

"Belgique - France-Diplomatie-Ministère Des Affaires étrangères Et Européennes." Redirection. Web. 11 Juin 2011. <http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/belgique_176/index.html>.

"Belgique: Histoire Et Conséquences Linguistiques." Trésor De La Langue Française Au Québec. M. Albert Stassen, 18 Oct. 2010. Web. 25 Mai 2011. <http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/belgiqueetat_histoire.htm>.
Blampain, Daniel. Le Français En Belgique: Une Langue, Une Communauté. Louvain-la-Neuve (Belgique): Duculot, 1997. Print.
"La Franche-Comté, Temps De Paix - Histoire De Franche-Comté - Identité Comtoise." Langues, Symboles Et Histoire De Franche-Comté - Identité Comtoise. Web. 11 Juin 2011. <http://www.identitecomtoise.net/histoire/temps-de-paix>.
"Le Traité D'Utrecht : Patrimoine De Terre-Neuve Et Du Labrador." Memorial University of Newfoundland. Web. 26 Mai 2011. <http://www.heritage.nf.ca/patrimoine/exploration/utrecht_f.html>.
"Provinces-Unies - Wikipédia." Wikipédia, L'encyclopédie Libre. Web. 11 Juin 2011. <http://fr.wikipedia.org/wiki/Provinces-Unies>.
"Révolution Brabançonne." Wikipédia, L'encyclopédie Libre. Web. 11 Juin 2011. <http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_braban%C3%A7onne>.
Strobel, Mathias. "Belgique, Vers La Fracture." Belgie, Vers La Fracture. Arte. 23 Feb. 2008. Television.